Bienvenue dans Au cœur des Assos by Esperancia, la série qui vous emmène chaque mois au cœur de celles et ceux qui relèvent la vie, un jeune à la fois.

Aujourd’hui, nous vous emmenons dans un lieu où l’on respire autrement : L’association le Colibri, une association qui accueille des enfants que les ruptures ont usés, bousculés, parfois cabossés — mais jamais définitivement abîmés.

Et pour comprendre ce qui rend ces maisons si particulières, nous avons rencontré Jérôme Aucordier, son directeur général.

Pourquoi Le Colibri fait du bien rien qu’en écoutant son directeur ?

Il suffit de quelques minutes d’entretien avec Jérôme pour comprendre quelque chose de simple :
Le Colibri n’est pas un lieu d’accueil.
C’est un lieu de reconstruction.

Chez eux, on parle de chambres individuelles, de repas préparés ensemble, d’école retrouvée, de nature, de petites victoires quotidiennes.
On parle surtout de stabilité, ce mot si rare dans la vie d’un enfant qui a connu dix, vingt, parfois trente ruptures de placement.

Mais tout cela, Jérôme le raconte avec une sincérité telle que c’est lui qu’il faut écouter.
L’interview met à nu ce qui fait la force de l’association : la patience, le cadre, l’engagement des équipes… et cette manière d’accueillir chaque enfant comme un nouveau départ.

Pourquoi Esperancia les soutient

Pour Esperancia, soutenir Le Colibri est une évidence :
parce que leurs maisons incarnent quelque chose de rare dans la protection de l’enfance — du temps, du lien, de la présence, et une pédagogie qui remet l’enfant au centre.

Les dons permettent très concrètement :

• de former les équipes à la santé mentale,
• de financer des soins non pris en charge,
• d’accompagner les jeunes après leur majorité,
• et d’ouvrir de nouvelles maisons là où le besoin est immense.

Et c’est parfois un détail, une heure de présence en plus, un accompagnement de sortie, un soutien scolaire…
mais pour un enfant en rupture, c’est une vie qui peut se remettre en mouvement.

Faites partie de l’aventure

Si l’histoire du Colibri vous touche, vous pouvez vous aussi devenir un maillon de cette chaîne :
👉 en faisant un don à Esperancia, ou directement à l‘association Le Colibri
👉 en devenant bénévole,
👉 ou simplement en partageant l’épisode autour de vous.

Parce que parfois, il suffit d’un geste pour changer le regard posé sur un enfant — et lui permettre, enfin, de respirer.Découvrez l’entretien complet avec Jérôme Aucordier juste au-dessus.

FAQ – Association Le Colibri

Quels enfants sont accueillis par Le Colibri ?

Le Colibri accueille des enfants et adolescents confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance, qui ont connu de nombreuses ruptures de placement. Certains ont vécu 10, 20, parfois plus de 30 changements de lieux.
L’association se consacre spécifiquement à ces enfants dits “en rupture”, ceux pour qui les dispositifs classiques n’ont pas suffi.

Qu’est-ce qu’un “Lieu de Vie et d’Accueil” (LVA) ?

Un LVA est une petite maison familiale, agréée par l’État, dans laquelle vivent un petit nombre d’enfants (environ 7), accompagnés au quotidien par des éducateurs, une maîtresse de maison et un psychologue.
Ce format permet une présence constante, un cadre stable et un lien éducatif fort.

Faut-il être scout pour comprendre la méthode Colibri ?

Pas du tout.
La méthode Colibri s’inspire du scoutisme, mais de manière simple et adaptée : vie collective, engagement, nature, progression personnelle, rituels positifs…
L’objectif n’est pas d’“être scout”, mais de redonner des repères et des réussites à des enfants qui en manquent.

Les enfants vont-ils à l’école ?

Oui, dès que possible.
Mais pour certains, la scolarité a été interrompue depuis des mois ou des années.
Le Colibri met alors en place un retour progressif : 1h, puis 2h, puis des demi-journées… Le tout avec un accompagnement éducatif, des bénévoles et un lien étroit avec l’Éducation nationale.
Chaque reprise est une victoire.

Combien de temps les enfants restent-ils dans une maison ?

C’est très variable.
Certains restent quelques mois, d’autres plusieurs années.
La moyenne se situe entre 2 et 3 ans, le temps de retrouver une stabilité, un rythme scolaire, un ancrage dans le territoire et une autonomie suffisante pour poursuivre ailleurs.

Comment l’association est-elle financée ?

Le Colibri reçoit une partie de ses financements de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).
Mais tout ce qui correspond à la valeur ajoutée éducative, aux projets innovants, aux soins complémentaires, aux ouvertures de nouvelles maisons et à la formation des équipes, dépend des dons et du mécénat, notamment celui d’Esperancia.

À quoi servent concrètement les dons ?

Les dons financent :

• des soins et thérapies non pris en charge,
• la formation en santé mentale des équipes,
• l’accompagnement des jeunes majeurs sortants,
• l’ouverture de nouvelles maisons,
• des activités éducatives, sportives ou culturelles.
  Chaque don contribue à restaurer la confiance et à donner un ancrage durable à un enfant.

Puis-je devenir bénévole ?

Oui, et c’est très utile !
Vous pouvez apporter de l’aide en :

• soutien scolaire,
• accompagnement à la lecture ou aux langues,
• ateliers créatifs ou sportifs,
• aide administrative,
• mécénat de compétences.
  Le temps donné compte autant que le don financier.

Comment un enfant arrive-t-il au Colibri ?

Les enfants sont orientés principalement par les Départements (Aide Sociale à l’Enfance), parfois par d’autres structures lorsqu’un jeune est en situation de rupture.
Le Colibri intervient comme un acteur complémentaire, spécialisé dans la reconstruction après des parcours chaotiques.

Le Colibri est-il présent sur tout le territoire ?

L’association est en plein développement.
Depuis sa création, elle a ouvert 19 lieux de vie dans plusieurs départements.
D’autres ouvertures sont prévues, selon les besoins territoriaux… et les possibilités offertes par le mécénat.